ET… ACTION! Bulgari apporte la magie du cinéma à Capri
Inspirée des classiques du cinéma, la nouvelle collection Cinemagia est l'exemple parfait du savoir-faire et de la créativité dont Bulgari est capable. Suivez-nous pendant que nous vous transportons dans l'art de Dolce Vita.
Lors d'un récent événement à Capri, Bulgari a présenté la nouvelle collection de haute joaillerie Cinemagia. Nous avons eu l’occasion de vivre Capri à la perfection et de discuter avec le CEO Jean-Christophe Babin.
Benvenuti a Capri
Imaginez-vous le bleu de la mer entourant l’ile magique de Capri au large de la baie de Naples. Des plus anciens empereurs romains aux plus grandes stars de cinéma ont foulé ce rocher mythique ou il y règne toujours une atmosphère festive et élégante particulière. Le setting est absolument parfait et nous rappelle les liens entre Bulgari et le cinéma.
Tellement Magique
Bulgari a su concentrer cette magie autour d’une collection ou plutôt d’un endroit inaccessible pour le commun des mortels. Un showroom aux allures de Cinecittà perché sur le rooftop du Capri Palace. Ultra blindé, ultra scintillant. Difficile de vous décrire la mise en scène de parures, manchettes ou autres solitaires. Rare de trouver une telle concentration de pierres si pures et rarissimes ainsi que tous les savoir faires du joaillier romain.
Pas seulement Octo !
Coté homme, Bulgari a présenté les versions full baguettes de la OCTO Tourbillon sertie de plus de 480 baguettes et une magnifique Octo Roma Sapphire Lapis Lazuli qui je dois dire matchais parfaitement avec le bleu de la mer en arrière-plan.
Mais la pièce qui m’a le plus fait vibrer et la OCTO Roma Monete. Une fois cette pièce de monnaie romaine à l’effigie de l’empereur Constans, ancienne d’environs 2000 ans soulevée, un mouvement Manufacture squelette ultra plat avec tourbillon. Or rose et platine seulement. Uniques. Précieuses. Immortelles.
Pour les dames (les plus fortunées) la collection Serpenti Haute Joaillerie avec des pièces uniques bordées de rubis ou autres pierres précieuses. Mais certainement mon coup de cœur est pour la manchette Serpenti Misteriosi Roman. Incroyable pièce unique avec sur la tête du serpent qui cache discrètement le garde-temps, un saphir Sri-Lankais de 10 carats, 60 carats de diamants et autre 35 carats de saphirs. Prix ? environs 2 millions d’Euros. Enfin 2 millions de raisons de rêver… Très probablement vendue.
LE Style Bulgari : "L'Italianità"
A chaque évènement Bulgari a l’art de transporter ses hôtes pour leur faire vivre une expérience unique. Certainement les lieux impénétrables ouvrant leurs portent le temps d’une soirée, d’un spectacle et une myriade de célébrités avec lesquelles on peut discuter ou mieux, partager quelques Negronis jusqu’à tard dans la nuit… Tous les ingrédients d’un événement hors normes sont là, mais c’est le concept « d’Italianità » que Bulgari, son emblématique CEO et sa Dream Team partagent avec leurs invités qui rend ces moments vraiment particuliers. Ce concept est difficilement réplicable. Un mélange de Dolce Vita, de glamour, de style, de classe italienne et de générosité. Lo stile Bvlgari.
Interview avec Jean-Christophe Babin
Alexander Friedman : Quel est le briefe que tu donnes à tes équipes créatives pour une collection si proche de l’ADN de Bulgari ?
Jean-Christophe Babin : Au départ, il y a un triangle. C’est-à-dire que la grande joaillerie s’articule la fois à la magnificité, c’est plus des pierres extraordinaires qui vont être glorifié par un film, et le film lui-même doit laisser la vedette à la star. T’as les signes, le serpent, la diva que nous allons bien sûr renouveler tous les ans. Et la troisième dimension qui sont les figures libres qui chaque année, elles sont entourées par un thème. Donc la Fiesta et Cinemagia cette année. Donc en fait le thème, doit être cohérent avec notre histoire et c’est un thème qui doit stimuler la créativité et doit être cohérant avec le métier de joaillier. Cinemagia nous a permis de renouveler complètement la mise en scène de nos pierres de couleurs, pas forcément par la taille mais plus par le châssis, donc le film qui est souvent inspiré par des signes que tu retrouves, comme les voiles du capitaine, la cité d’émeraude dans le magicien d’Oz. Les petits éléments symboliques qu’on tire de ces films mythiques et qui amènent à une réinvention de la joaillerie de couleur.
AF : Quels sont les commentaires de Baselworld?
JCB : Au niveau commercial, nous avons atteint les résultats que nous souhaitions. Donc je dirais que nous n’avons pas vu nécessairement une grosse variation. Il y a moins de détaillant qui sont venu, mais cela tombe bien car nous tentons de réduire nos détaillants. Nous allons passer de 600 å 300 point de vente en deux ans, ce qui est plutôt drastique. Avoir reçu moins de détaillant nous a permis d’avoir plus de temps qualitatif avec ceux qu’on a rencontré et avec qui on veut construire plus une relation bien plus forte. Sachant qu’en parallèle à la réduction du nombre de détaillant horlogers on sort aussi la joaillerie de tous les détaillants horlogers. C’est un peu brut comme résonnement, mais c’est un résonnement logique car on veut de la complémentarité entre notre réseau de boutique qui vend montres et joaillerie a des couples, et le réseau détaillant qui doit être complémentaire et devrait attirer une clientèle qu’on ne verrait pas dans un magasin de joaillerie. Dans ce contexte, Basel était bien car il y avait effectivement moins de détaillants, mais nous avons eu plus de temps qualitatif avec les autres détaillants.
AF : La Octo qui amène une vraie légitimité horlogère. En portant moi personnellement le titane, elle attire beaucoup la curiosité des gens qui me demandent souvent de l’enlever pour la regarder, Dans les yeux de certains amis collectionneurs il y a toujours un certain frein, car peut-être la marque est trop jeune. Qu’en penses-tu ?
JCB : C’est clair, nous avons été avant tout une marque de montres joaillères depuis 1975 à 2000-2002. Ensuite on a un peu une marque horlogère quotidienne mais de montres simples. Bulgari était je dirais l’expression la plus classique qui n’as jamais été une montre très sophistiquée. C’est une jolie montre, quotidienne, moderne et unique par son logo qui rappelle la pièce romaine. Mais c’est vrai qu’en termes d’expertise horlogère elle est vraiment née vers 2000 suite à l’acquisition de Gérald Genta et donc c’est vrai que pendant les dix premières années, les gens ont vu avant tout une continuation de Gérald Genta, le temps que l’on prenne nous-même la maitrise de ces métiers que nous avons hérité durant l’acquisition. La plupart du personnel est resté ce qui nous a aidé.
Mais les vrais premières création Bulgari intrasites c’est Finissimo. Jusqu’à Finissimo, c'est surtout des évolutions de l’héritage Gérald Genta en termes mécaniques. Donc en fait, notre vraie légitimité, elle nait en 2014, quand le premier vrai mouvement innovant Bulgari est présenté. C'est vrai que comparé avec d’autres grands noms notre histoire est courte. Cependant, grâce à la spectaculaire de l'innovation, cela va nous permettre de rattraper le temps plus vite mais d’un autre coté c’est logique que chez les collectionneurs ne soit pas encore « Top of Mind » parce que on commence quelque part notre renaissance. Renaissance dans l’horlogerie suisse mais on est conscient que nous sommes au tout début. Nous voyons déjà un effet bénéfique, non seulement sur les montres hommes qui marchent très bien mais également les montres femmes car il y a 15 ans, on ne vendait pas un tourbillon féminin, mais aujourd’hui nous en vendons beaucoup dans des lignes comme serpenti. On aurait du mal à le vendre si on n’avait pas derrière la légitimité qui est conféré par des pièces comme celle-là.
AF : Pourquoi penses-tu qu’il y a une telle désirabilité derrières les manchettes Haute-Joaillerie que vous faites ?
JCB : En général, dans le bracelet, il y a moins de créativité que dans le collier. Les Joailliers sont très tournés colliers. Et en plus, plus l’objet et petit, plus il est difficile d’exprimer de la créativité. C'est vrai un collier c’est fantastique car il y a un bel espace créatif et le plus difficile c’est la bague. La manchette c'est une belle alternative au bracelet qu’en fait vraiment un objet équivalemment au collier, mais un objet de poignet. Donc en plus si tu peux glisser une montre secrète, c’est encore plus subtil et sophistiqué. Et c’est une façon aussi d’évoluer la secret watch par rapport aux « secret watch » historique que nous produisons toujours et hérité des années 40-50, alors que la manchette c’est un éléments et style diffèrent et je pense que dans énormément de bracelet il y a de plus en plus d’innovation.