Bulgari Bulgari Carbon Gold, un été 2016 en trois couleurs
Douceur de vivre! Embarquer sur un navire estival en partance pour les racines historiques et éclairées d’une marque aux profondeurs esthétiques. Au poignet, au programme, une version 2016 de la Carbon Gold de Bulgari.
Porter une montre, c’est bien. Savoir qu’elle appartient à une histoire inhabituelle, c’est lui offrir relief inestimable. Le prestige de la connaissance ainsi que le luxe ultime d’une réelle appartenance sont des valeurs qui se démarquent de la simple possession d’un objet raffiné. La Bulgari Bulgari Carbon Gold descend d’une noble lignée, elle est donc bien plus un état d’esprit qu’un garde-temps. Une douceur de vivre plus qu’une comptabilité horaire. Ce qui ne l’empêche aucunement de se prêter au jeu du renouvellement, voire de la tendance précédée, comme en témoignent les trois versions surgies aux prémices de l’été 2016.
Racines iconiques conjuguées au temps des matériaux innovants
C’est en 1977 que la Maison Bulgari lance sa fameuse Bvlgari Bvlgari, première montre à oser le protocentrisme assumé et absolu en matière de design, c’est à dire la gravure sur sa lunette, en stéréo, c’est à dire deux fois de suite, de son propre nom de marque. Certes la graphie originelle autorisant le «U» à se transformer en «V», tel un clin d’oeil à l’indéniable latinité dont elle se réclame, issue de 2700 ans d’histoire gréco-romaine, ajouta au caractère iconique de la pièce.
En transformant ainsi son identité en étincelle esthétique reconnaissable, la marque qui fêtait en 2014 son 130ème anniversaire, faisait preuve d’un avant-gardisme audacieux. Depuis lors, nombre sont les enseignes qui s’inspirèrent avec plus ou moins de bonheur de ce premier coup de maître.
Les années 90 ainsi que la première décennie du troisième millénaire sont marquées, en horlogerie, par l’apparition de nouveaux matériaux, issus tant de fusions et de mélanges effectués par des horlogers s’inventant des caractères d’apprentis sorciers, que de volontés marketing désireuses de se démarquer à tout prix. Les noms sont légion, ils bousculent les acquis, ils véhicules des messages nouveaux ou reformulent des recettes historiques.
Chez Bulgari, le savoir-faire des débuts, celui de l’orfèvre grec Sotirio Bulgari fondateur éponyme de la saga, implique que la curiosité sans limite pour les matériaux et leurs mutations n’a rien d’un suivisme de la mode, mais est de nature génétique. Ainsi, le Carbon Gold, désignant également une famille apparue en 1993, est ici un mélange d’un or éternellement noble avec un matériau composite technologique, concentré de science maîtrisée des duretés et de la légèreté. Il assume donc son caractère high tech et revendique son côté innovant. D’autant que ce matériau mutant se met volontiers au service des valeurs maison, la «sensualité des volumes», «l’amour de la linéarité» et ce profond respect pour l’histoire de l’art et de l’architecture du berceau romain.
Couleurs innovantes sur fond de tresses séduisantes
Hormis le bouquet 2016 de couleurs et de combinaisons, trois nouveaux cadrans tous saupoudrés d’index en or rose enrichis d’une touche de SuperLuminova, un noir contemporain, un brun lumineux autant que discret et un bleu profond dominant la tendance, l’audace Bulgari se traduit dans cette pièce au diamètre de 40 mm étanche à 30 mètres, par la reprise d’un must du design, un bracelet tressé semblable à celui en corde, lancé en 1975 à l’occasion d’une série limitée de 100 exemplaires de la Bulgari Roma, hommage au premier magasin fondé à la Via Condotti à Rome.
Cette fois, le tressage est en cuir, prolongé par une boucle en PEEK, un alliage léger ultra résistant utilisé en aéronautique dont la valeur dépasse peut dépasser celle de l’or. Là encore, le design a puisé dans l’esthétique iconique sans pour autant s’écarter d’une fonctionnalité et d’une portabilité pratiques. A l’intérieur, le calibre manufacture B77 impose ses 28’800 alternances par heure à une construction mécanique dont la réserve de marche, malgré la finesse de ses proportions, avoisine les 42 heures.