Baselworld 2015: Bvlgari Roma
Baselworld 2015: Bvlgari Roma
Une quadragénaire qui a marqué un tournant dans les tendances horlogères
Née en 1975, année de tous les changements, Bulgari Roma a survolé les décennies sans perdre un instant ses valeurs essentielles : contemporaine et moderniste. Les nouveaux modèles présentés cette année – l’édition commémorative Bulgari Roma Finissimo, Bulgari Roma Tourbillon Finissimo, Bulgari Bulgari Solotempo, et Bulgari Roma Tubogas - célèbrent le quarantième anniversaire d’une légende qui incarne un pan de l’histoire horlogère.
1975. Bulgari crée la montre Bulgari Roma. C’était il y a quarante ans. Aujourd’hui, la génération née en 1975 est dans la plénitude de sa force et de son influence, de sa maturité et de son accomplissement. « Passé quarante ans, tout homme est responsable de son visage » jugeait Léonard de Vinci. Le grand génie italien exprimait ainsi sa vision de l’assurance qui se trouve dans une certaine maturité.
La création du modèle Bulgari Roma marque à l’époque un tournant dans les tendances horlogères. Pour la grande maison de joaillerie, fondée en 1884 à Rome par Sotirio Boulgaris, et déjà internationalement célébrée pour ses créations modernes, élégantes, inventives et hautes en couleurs, cette montre est imaginée en série très limitée comme un cadeau pour ses cent meilleurs clients, et en hommage à la beauté et au rayonnement de Rome.
Bulgari n’est pas encore reconnu comme un horloger, même si les premières montres ont été créées dans les années 1920, et sont très régulièrement présentes dans ses collections à partir des années 40.
Une position de précurseur
Pour cette création, Bulgari fait le choix de l’innovation et de la modernité. En 1975, la conquête spatiale est une réalité, et la tendance va aux affichages numériques. La technologie du quartz bouscule l’horlogerie traditionnelle. Bulgari se place en position de précurseur et fait le choix de marier ces éléments modernes avec des références classiques. Ronde, la montre Bulgari Roma est comme une strate découpée dans le marbre d’une colonne du Panthéon ou du péristyle de l’un des monuments de Rome. En or, elle est précieuse et affirme sa qualité de pièce créée et dessinée par un grand joaillier.
Mais Bulgari va plus loin encore et fait preuve de la plus grande audace. A l’image des empereurs romains affichant les attributs de leur pouvoir sur la monnaie qu’ils frappaient, elle porte comme une signature, les inscriptions « Bulgari » et « Roma » sur sa lunette, dans la typographie à l’antique reconnaissable entre toutes, et instaurée comme identité de la marque en 1934 lors de la rénovation de la boutique historique de la Via Condotti, au cœur de Rome. La maison Bulgari sera ainsi la première à graver son nom sur le boîtier d’une montre.
Tous les éléments d’un grand classique sont en place. Mais d’emblée la montre Bulgari Roma offre une surprise : en son centre pas d’aiguilles ni de cadran mais un affichage digital. Le bracelet est également surprenant de créativité. La mode du moment, ce sont les bracelets métalliques. Bulgari ne fait pas le choix d’une maille d’or, légitime pour un joailler, mais d’un cordage tressé aux parements de cuir rappellent les attaches romaines de haute époque.
Succès fulgurant
Dès qu’elle apparaît aux poignets des cent personnalités les plus proches de la maison, cette montre connaît un succès fulgurant. Les demandes affluent du monde entier, et Bulgari décide de produire plus largement cette montre particulière qui tire son inspiration des éléments fondamentaux de la maison : audace et élégance. Avec toujours la référence avouée et assumée au génie créatif Italien et romain.
Pour conserver le caractère très exclusif de la toute première montre Bulgari Roma, avec son affichage digital, la maison décide de doter la première série d’un cadran plus traditionnel, avec des index finement dessinés et deux aiguilles. C’est à nouveau un très grand succès qui marque la naissance d’un véritable signe.
En 1977, les frères Bulgari iront plus loin.
La première collection Bulgari Bulgari est lancée, évolution naturelle de la montre Bulgari Roma. La mention Bulgari Bulgari, sur la lunette, directement inspirée de la marque de souveraineté des anciennes monnaies, s’est-elle imposée comme un signe de reconnaissance dans le monde entier. Au point de l’intégrer, de façon très contemporaine, au cœur même du design. Le cadran se dote d’une aiguille centrale marquant les secondes et de l’indication de la date dans un guichet. Mixte, elle est présentée dans quatre tailles différentes afin de séduire les dames comme les messieurs et convenir à tous les poignets. Classique et moderne à la fois, elle sait jouer de tous les codes et des tendances. Le boîtier est en or jaune, car le métier de joaillier n’est jamais loin. Mais le bracelet est en cuir, pour précéder la mode et donner du style. Quant au mouvement, il peut être soit mécanique, afin de satisfaire les amateurs de belle horlogerie, comme à quartz pour répondre à la demande de modernité et de praticité du temps. Le succès international de Bulgari Bulgari est est à l’origine de l’entrée de la Maison dans l’industrie horlogère.
La fusion entre bijou et montre
A partir de cette étape décisive, cette montre emblématique sera déclinée en de nombreuses versions, laissant le champ libre à Bulgari pour explorer toutes les voies de la créativité horlogère. A partir de 1980, recourant à la technique maîtrisée de longue date du bracelet Tubogas, Bulgari réalise la fusion entre le bijou et la montre, toujours avec une rare audace créatrice. S’enroulant comme un serpent antique autour du poignet, le bracelet articulé en or fait aussi subtilement référence aux tubes d’échappement des belles automobiles des Années Folles.
Désirable, ce ruban d’or est aussi une prouesse technique et une merveille de savoir-faire artisanal de très haut niveau, puisqu’il faut de longues heures au joailler pour parvenir à enrouler ainsi de manière inséparable les deux pièces de métal à la souplesse insoupçonnée et étonnante.
Une nouvelle fois, voici le mariage audacieux et réussi de la culture classique et de la modernité technologique. Epousant parfaitement la mode de son époque, cette vague de séduction brillante des années Quatre-vingt désormais si facilement reconnaissable, la montre féminine Bulgari Bulgari Tubogas s’impose autant comme un bijou intemporel que comme l’accessoire de mode raffiné qui fait la différence.
Pendant une décennie, les collections pour hommes et pour femmes connaissent un succès jamais démenti. D’abord perçues comme des pièces d’esthètes raffinés, elles sont devenues un signe de reconnaissance des amateurs de belles montres contemporaines et élégantes. Au tournant des années 90, Bulgari crée à nouveau la surprise
Les codes bousculés
Bien avant que la mode ne vienne, le joailler ose bousculer les codes établis dans le luxe et le haut de gamme, en présentant, en 1993, une montre à l’esthétique très simple et très sobre, mais pourtant révolutionnaire en terme de style. Son boîtier combine or et matériau composite. Pour susciter le désir et stimuler l’imagination, il convient d’être là où on ne vous attend pas.
Dans un même temps et dans le même ordre d’idées, les horlogers de maison Bulgari préparent en grand secret une autre surprise. Celle d’une montre au mouvement mécanique et au cadran squelette. Elle est présentée en 1996 et fait l’admiration des amateurs les plus avertis et des critiques les plus reconnus. Si bien que l’année suivante, en 1997, pour la célébration des vingt ans de Bulgari Bulgari, la nouvelle montre éditée avec un cadran marqué du chiffre anniversaire devient rapidement introuvable. C’est encore le cas aujourd’hui puisque ces pièces toujours contemporaines ne sortent que rarement des collections de leurs propriétaires qui apprécient de la porter des années durant avec toujours ce même sentiment de nouveauté.
Les années 2000 seront celles de la consécration de la dimension horlogère de ce garde-temps déjà établi comme une référence en termes de création. En 2001, l’introduction d’un chronographe apporte une touche de sportivité. Et, en 2004, Bulgari fait définitivement son entrée dans la cour des très grandes maisons horlogères grâce à son Tourbillon.
Le pouvoir de l'imaginaire
Conscient de posséder un trésor, tant du point de vue stylistique que technique, Bulgari ne peut se contenter de laisser vivre paisiblement sa gamme Bulgari Bulgari, en marge du développement de ses autres pièces horlogères. Grâce à son dessin emblématique et à son pouvoir sur l’imaginaire, elle est un membre central de la famille horlogère Bulgari. Une raison de plus de lui redonner de la vigueur en 2013 avec la révélation d’une nouvelle collection élargie, comportant une nouvelle boîte et un nouveau mouvement automatique manufacturé en interne, le Calibre Solotempo. Et aussi une collection capsule, très exclusive, ressuscitant la dénomination Bulgari Roma.
Voici quarante ans que cette montre fascine, surprend, enchante. Rares sont les pièces horlogères qui ont été capables de s’installer ainsi dans le temps en paraissant toujours nouvelle, en étant toujours actuelle. Incarnant une tendance, précédent une mode, tout en rendant hommage aux éléments fondamentaux de la création, de l’architecture et du design.
Une fois de plus Bulgari démontre que la forme est intrinsèquement liée au fond, que l’apparence est la manifestation visible de l’essence. Ainsi se façonne, étape après étape, une montre intemporelle.
40 ans, l'âge de tous les possibles
Quarante ans est l’âge de tous les possibles. Celui de la sérénité et des nouveaux départs. Pour fêter ce bel anniversaire, et ces quatre décennies d’un succès jamais démenti et toujours croissant, la famille Bulgari Bulgari s’agrandit avec le modèle Finissimo manuel, un Tourbillon extraplat et de nouveaux cadrans aux dimensions plus mesurées.
Pour entrer dans le détail, il faut découvrir d’abord Bulgari Roma Finissimo, 3 créations dont l’une est éditée en série limitée pour le quarantième anniversaire : Bulgari Roma Finissimo en or jaune. Elle symbolise le retour aux sources du signe né en 1975, respectueuse des codes originels. Au raffinement et à la sobriété du dessin de sa montre emblématique, Bulgari ajoute la finesse d’un mouvement manufacture mécanique ultraplat à remontage manuel créé par ses horlogers.
L’ouverture du cadran est de 41 mm, et dispose d’une petite seconde à 7 Heures. L’indication de la réserve de marche de près de 65 heures, est au dos. Le mouvement est le calibre mécanique à remontage manuel BVL 128 de seulement 2,23 mm d’épaisseur, ce qui permet à la montre dans son ensemble de n’en faire que 5,15. Une nouvelle prouesse horlogère pour Bulgari. Ce mouvement à 26 rubis, capable de 28 800 alternances (4Hz) est paré des plus beaux éléments de décors faisant appel aux savoir-faire manuel du perlage, de l’anglage et de la Côte de Genève.
Trois interprétations sont proposées, toujours avec un bracelet en alligator noir : la première est celle reprenant les codes de la première montre Bulgari Roma, c’est à dire en or et en édition limitée de cent pièces seulement, la deuxième est en or rose, avec un cadran opalin. Et la troisième est en acier avec un cadran laqué noir.
Mariage exclusif et savant
D’autre part, un grand événement mérite une grande complication. Bulgari Roma donne désormais le vertige avec minceur dans sa nouvelle version Finissimo Tourbillon, qui propose le mariage exclusif et savant de deux des plus délicates complications horlogères : la très grande finesse et le Tourbillon. Cette petite cage rotative enferme l’ensemble constitué par l’échappement et le balancier, dans le but de libérer le mouvement de l’emprise de l’attraction terrestre en contrebalançant les perturbations liées par la pesanteur et entraînant l’isochronisme du balancier. Ainsi obtient-on les mouvements les plus précis.
Le mouvement Finissimo Tourbillon calibre BVL 268 ne fait que 1,95 mm d’épaisseur, soit un record mondial absolu pour un tourbillon volant sans pont. C’est aujourd’hui le plus fin au monde. Ce mouvement mécanique à remontage manuel de la manufacture, décoré avec la plus grande délicatesse selon les techniques ancestrales du perlage et de la Côte de Genève, a une réserve de marche de 52 heures. Il réalise 21 600 alternances (3Hz).
Le boîtier d’à peine 5,40mm d’épaisseur, dispose d’une ouverture de 41mm. Il est en or rose (référence TB102362). La lunette peut être sertie de 44 diamants de taille brillants, pour un poids de 2,5 carats environ. La couronne en or rose comprend un insert de céramique noire rappelant la magnifique laque du cadran et faisant écho au bracelet d’alligator.
Que la fête commence!
Enfin, et c’est la troisième nouveauté pour 2015, la montre Bulgari Bulgari a été réinterprétée dans une intéressante déclinaison avec un cadran de 39mm d’ouverture. Le style est aussi une affaire de maîtrise. Cette gamme Solotempo propose une palette de versions très complémentaires : en or rose sur un bracelet d’alligator noir, en acier sur un bracelet d’alligator brun ou sur bracelet acier, en or et acier sur un bracelet dans les mêmes métaux, ou tout or. Dans tous les cas de figure, c’est le très performant mouvement mécanique à remontage automatique Solotempo Calibre manufacture Bulgari BVL 191 de 26 rubis, doté de 42 heures de réserve de marche, et battant au rythme de 28 800 alternances (4Hz) qui anime cette très belle montre classique.
Les dames ne sont pas oubliées, puisque Bulgari leur offre, en plus des collections dédiées à la Femme, une nouvelle montre merveilleuse et précieuse, baptisée Bulgari Roma Tubogas. Elle reprend l’inscription magique Bulgari Roma et le célèbre bracelet Tubogas, en or rose et acier, comme le boîtier d’une ouverture de 26 mm. Pratique le jour, cette montre-bijou se fait parure le soir, grâce à son style chic et sobre, rehaussé de l’éclat d’index en diamant, scintillants sur son cadran brun chocolat. Une vraie gourmandise pour le regard. Pièce précieuse, cette élégante sait jouer de sa rareté puisqu’il n’en sera produit que 1975 exemplaires seulement, en hommage à l’année de naissance de la montre Bulgari Roma. Chaque boîtier est gravé « Limited Edition / 1 out of 1975 » sur le fond.
Avec tant de cadeaux, dans la grande tradition romaine… que la fête commence !