The B-Dinner: Rome hors du temps avec Bulgari et Watchonista
A l’invitation de Bulgari, avec la complicité de Watchonista, la fine fleur des influenceurs horlogers européens à découvert la créativité de la maison de joaillerie romaine, sur un air de Dolce Vita.
Rome n’est pas en Italie. Rome est dans tous les cœurs, dans tous les esprits. Rome se drape dans sa robe de siècles. Les ruelles pavées de noir, les églises aux mille trésors, les couples d’amoureux sur les marches des escaliers de la place d’Espagne… Un peu cliché, tout de même? S’en tenir à cette carte postale serait une erreur. Ce serait ignorer la force et la puissance vitale de cette cité européenne qui a fait de son patrimoine non seulement un capital d’avenir mais surtout une joie de vivre permanente et une source inépuisable de créativité. Rome est une source d’énergie.
Immersion en territoires Bulgari
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Pour mieux la ressentir, Bulgari et Watchonista ont organisé le premier «B. Dinner»: une expérience immersive complète pour un groupe d’influenceurs internationaux spécialisés dans l’horlogerie. Pour eux, désormais, la Dolce Vita n’a plus rien de virtuel. La balade au couché du soleil à travers la ville à bord de Fiat 500 vintage leur aura laissé les plus belles impressions en technicolor de la beauté sensuelle et effervescente de la Ville éternelle. Première étape de ce parcours gourmand: la Via Condotti.
En fin d’après-midi, la longue rue bordée des plus beaux magasins de la ville ne manque pas d’animation, entre Romaines chic terminant leur shopping, Romains sortant des bureaux ou touristes du monde entier se dirigeant vers la place d’Espagne et la Trinité des Monts. Le fameux et fabuleux Antico Caffè Greco, avec son décor historique et ses pâtisseries réputées, est bien sûr une étape de choix. Il fait face à la boutique Bulgari. Modernisé par Peter Marino en 2014, cet écrin a conservé certains éléments des années 30, les colonnes de marbre rare choisies par la famille Bulgari comme sa bonne étoile fétiche et symbolique. Des mosaïques anciennes jouxtent leurs prolongements contemporains choisis avec soin par l’architecte-star américain.
L’horlogerie sur fond d’icônes
Le canapé favori d’Elizabeth Taylor, quand elle venait choisir ses joyeux, est toujours là, soyeux et voluptueux. La porte dérobée, permettant une sortie discrète par la ruelle, aussi. Mais la pièce suivante est un salon contemporain, aux tonalités douces et subtiles, dédié à la belle horlogerie. Elégant cabinet de curiosité, il permet aux amateurs avertis de découvrir les complications horlogères rares et exclusives dans la gamme Daniel Roth, et toute la famille des montres Bulgari.
A l’étage, un beau salon à la romaine invite à la découverte du très riche patrimoine de la maison de joaillerie fondée en 1884. Plus de 130 ans de créations et des bijoux très hauts en couleurs. Des montres phares pour leur époque, comme la Serpenti de Liz Taylor dans les années 60, la Bulgari-Bulgari à partir de 1977, ou l’audacieuse Diagono, l’une des montres préférées de Sting et l’une des premières à oser les matériaux technologiques avec un boîtier en magnésium.
Au centre de la pièce comme de toutes les attentions, les nouvelles déclinaisons de l’Octo. Des pièces de choix pour les amateurs de belles montres, collectionneurs, photographes ou journalistes réunis pour cette soirée romaine à la fois hors du temps et simultanément à l’heure de la belle horlogerie. En plus de la montre Octo Finissimo automatique, détentrice du record du monde de la montre automatique la plus mince, et des versions squelette extra-plates, étaient présentées les nouvelles éditions des Octo de Bulgari pour Maserati, des instruments aux affichages rétrogrades parfaits au tableau de bord d’un bolide italien d’aujourd’hui. Elles ont pourtant trouvé aussi toute leur place, aux poignets de cette joyeuse équipe d’amateurs avisés, à bord des petites Fiat 500 des années 60.
Une allure à part dans l’horlogerie suisse d’excellence
En route pour une virée tout autour de Rome, dont la nuit s’empare avec volupté. De quoi mettre l’eau à la bouche pour un dîner italien. Piazza del Popolo, le restaurant Dal Bolognese est une institution romaine depuis trois générations. Loin des adresses pour touristes, c’est l’une des cantines favorites des grandes familles de Rome, des Italiens chics et de la jet-set internationale. La qualité des produits et du service prime sur le paraître. Les lueurs de la place se mêlent aux bougies pour éclairer avec délicatesse la longue table fleurie de blanc.
Jean-Christophe Babin, CEO de Bulgari, entouré de Guido Terreni, patron de l’horlogerie Bulgari, et Fabrizio Buonamassa-Stigliani, le directeur artistique, accueille la petite troupe enthousiaste. Les antipasti et le vin pétillant soulignent les propos du président de Bulgari lorsqu’il évoque le profond ancrage de la maison dans l’identité italienne. Elle ne fait aucun doute. C’est elle, en partie, qui assure aux montres Bulgari un caractère et une allure bien à part dans la haute horlogerie. Une personnalité affirmée. Sans doute en raison de leur double origine, car pour être romaines, elles n’en sont pas moins suisses, avec toute la perfection et la rigueur que cela suppose. Maison toujours en mouvement, Bulgari a su s’imposer là où on ne l’attendait pas totalement.
Avec des parures de haute joaillerie multicolore dans les années 50 et 60, avec des prouesses de haute horlogerie depuis le début des années 2000. Le fer de lance de cette stratégie de conquête est la montre Octo, avec son boîtier architecturé aux 110 facettes. Jean-Christophe Babin souligne d’ailleurs volontiers que les modèles horlogers faisant figures de grandes références stylistiques aujourd’hui sont quasiment toutes nées au XXème siècle. Sauf au moins une, marquante : la montre Octo. Pour s’imposer comme un garde-temps de référence et une pièce de caractère pour le nouveau millénaire, Bulgari laisse libre cours à une créativité dynamique, passant aussi bien par la création du tourbillon le plus fin du monde et à l’extra-plate automatique ou squelette la plus fine, à des montres typées mode et design contemporain qui joue la carte du noir intégral. Tout au long du dîner, la conversation roule, fluide et décontractée, parfois ultra-technique et tantôt plus légère.
Avec cette élégance savamment décontractée et faussement négligée des Italiens bien nés, Bulgari joue des codes comme des formes et fait les choses avec le plus grand soin sans pour autant donner l’impression de se prendre au sérieux. La magie opère. Si bien que certains soirs comme celui-là, vient la conviction que Rome est en Bulgari.